Les disparus de l’Aube-Morte
15,00 €
« Ah non ! C’est pas vrai ça ! » s’écria Delfieu, le cantonnier, en découvrant la tombe au petit matin, accagassounée dans le coin le plus reculé du Patrick-Pierre Dhombres cimetière. De mémoire, jamais il n’y avait eu de tombe à cet endroit ! C’est qu’il s’en passe de belles dans le canton de Saint Jean-en Vallat ! Non seulement il y a cette incroyable découverte d’une tombe ayant poussé dans la nuit dans le cimetière de Saint Germain-la-Clède – petit village de 300 âmes – mais encore ! Des petits vieux s’évaporent les uns après les autres sans laisser de trace ! Le brigadier-chef Mazel, chargé de l’enquête, en avalerait ses moustaches. « Les Cévennes deviendraient-elles le nouveau triangle des Bermudes ? »
Dans ce nouveau roman, Patrick-Pierre Dhombes compose, attendri et amusé, une fresque cévenole autour de plusieurs mystères conjugués à souhait. On y croise une galerie de personnages susceptibles de connaître le fin mot de l’histoire. Gaston Fontane, le maire de Saint Germain-La-Clède, actif et consciencieux ; Paul Verdeilhan, auteur de science-fiction et amant de Léonie Pasquier, belle brune, la quarantaine ; Didier, le fils de Léonie, bédigas de vingt-deux ans qui, selon les dires de sa mère, n’aurait pas « la lumière à tous les étages ». Et puis il y a Clovis, facteur de son état, qui fourre son nez partout et encore, Bertrande, surnommée « la veuve » dont on dit qu’elle a le « mauvais œil » Mais la clef de l’énigme ne résiderait-elle pas d’abord dans les paroles prononcées par un des petits vieux, juste avant de disparaître : « on croit le passé mort, mais parfois il se venge ».